En 2022, la Métropole engageait 55 millions d'euros sur 4 ans en faveur de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les résultats sont au rendez-vous, puisque la barre des 50 000 étudiants est franchie.
À travers son réseau de cinq campus et près d’une trentaine d’écoles et d’établissements d’excellence, la Métropole offre un large choix d’environnements et de formations répartis sur le tout le territoire :
- L’Université Rouen Normandie : 300 formations organisées autour de six Unités de formation et de recherche (UFR), une école d’ingénieur en technologies innovantes (ESITech), un Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (INSPE), un IUT, un IAE et un IPAG. L’ensemble de cette offre est réparti sur cinq sites : Campus de Mont-Saint-Aignan, Campus Pasteur et Campus Martainville à Rouen, Campus du Madrillet à Saint-Étienne-du-Rouvray et Campus d’Elbeuf.
- De grands établissements interdisciplinaires : Institut Catholique de Paris (ICP), le Conservatoire national des arts et métiers de Normandie (CNAM).
- Et des écoles dédiées à l’ingénierie (Insa, ESIGELEC, CESI, UniLaSalle) ; commerce, management et communication (Neoma Business School, ESG Rouen, SKALA, IES, Iscom, ECS, IN&MA) ; arts et architecture (ENSAM, ESADHaR, Lanimea, CEFEDEM) ; numérique (Normandie Web School, Need for School, ZONE 01, IRIS, YNOV) ; santé et social (ERFPS, Sup Veto, Institut supérieur d’optique, IDS) et bien d’autres spécialités parmi lesquelles le journalisme (IEJ), le notariat (INFN) ....
- Parmi les derniers établissements qui ont choisi la Métropole pour s’installer : l’Institut catholique de Paris, l’école Fauchon, l’école vétérinaire UniLaSalle et la faculté d’odontologie.
Une dynamique qui se traduit en projets immobiliers
Les établissements sont en perpétuel développement et se restructurent sans cesse pour intégrer de nouvelles formations, suivre les évolutions de la population étudiante ou prendre en compte les enjeux de la transition écologique. Cette dynamique se traduit souvent par la construction ou l’aménagement de bâtiments. Sur l’aire de l’agglomération rouennaise, on ne comptait, en 2019, pas moins d’une trentaine de projets immobiliers, pour un montant d’investissements cumulés de 400 M€. Dans le cadre du Contrat de Plan État-Région (CPER) 2021-2027, le concours de l’État, attendu à hauteur de 100 M€, a été limité à 46,55 M€.
Pour ne pas bloquer les travaux et lancer les programmes essentiels à la montée en gamme de l’ESR, la Métropole a engagé avec les établissements une réflexion pour identifier les infrastructures prioritaires (inscrites ou non dans le futur CPER) et adopté en 2022 un plan de soutien pluriannuel de 55 M€ sur 4 ans (2022-2026). Ce fonds permet, avec les financements croisés de l’État et de la Région, de répondre à l’ambition collective du développement des infrastructures et d’accompagner les nouveaux projets structurants.
Un nouveau département d'odontologie
Dans le cadre des axes identifiés et suite aux annonces du Premier Ministre le 2 décembre 2021 sur la création de huit nouveaux sites universitaires en Normandie, il a été décidé de la création d’un Département d’Odontologie à l’Université de Rouen. En effet, la Normandie est la région française dont la densité de chirurgiens-dentistes libéraux est la plus faible : 41 praticiens pour 100 000 habitants alors que la moyenne nationale est de 64 praticiens. Le constat est similaire à l’échelle du territoire métropolitain rouennais qui présente l’offre la plus faible de l’ensemble des métropoles nationales.
Ce projet, qui permettra d’accueillir, à terme, 50 étudiants par année, soit environ 300 étudiants au total, apparaît donc comme un projet structurant et majeur à la fois pour la politique métropolitaine en matière d’ESR (développement de l’offre de formation, structuration et dynamisation du Campus Santé), mais également pour sa stratégie en matière de santé.
