À Rouen, le développement économique intervient dans le cadre d’une politique globale de transitions : environnementale, énergétique, sociale… Une stratégie unique à l'échelle nationale, en rupture avec les modèles dominants.
Dans le cercle des 22 métropoles françaises, la Métropole Rouen Normandie est parmi les premières à rompre avec le schéma classique de la Stratégie de développement économique d’innovation pour se doter d’une Stratégie de transition économique, à proprement parler. Ce faisant, elle marque une rupture franche avec les modèles dominants. Il s’agit d’un modèle alternatif, qui propose de reconsidérer la stratégie économique d’une Métropole par le prisme de la Transition Social-Écologique.
- Un pôle tertiaire, industriel et portuaire de premier rang sur l’axe Seine : près de 225.000 emplois et 36.0000 entreprises sur son territoire
- Un écosystème industriel dense, solide et complet, profondément ancré historiquement mais qui sait aussi se réinventer
- Une pluralité de secteurs de spécialisation à fort potentiel de développement :
- industrie (mobilités décarbonées, mobilité électrique)
- santé
- agro-alimentaire (blé, lin en émergence)
- numérique
- pharmacie
- logistique
- chimie
- Une résilience face aux crises sectorielles, grâce à une activité économique marquée par la pluralité et la diversité des secteurs représentés
- Un positionnement stratégique en Vallée de Seine, optimal pour l’attractivité économique : un territoire à la fois ouvert sur le monde grâce au Grand Port Maritime en fond d’estuaire et connecté à l’Île-de-France, 1er marché national où se concentrent les centres de décisions nationaux et européens
- Une accessibilité multimodale (route-rail-fleuve) avec une connexion aux grands axes prenant appui sur une des Supply chain les plus performantes de France
- Un écosystème fort d’ESR (Enseignement supérieur et recherche) mis au service des enjeux territoriaux et des spécificités du tissu économique et industriel du territoire métropolitain
- Une multiplicité d’atouts pour entretenir l’attractivité touristique (patrimoine culturel, architectural et historique, forêt, fleuve…)
- Qualité de vie + pouvoir d’achat : une combinaison gagnante pour l’attractivité démographique
- Une proximité avérée avec les différents acteurs économiques
Vers une industrie 100% ENR
En 2020, la France a adopté l’objectif ambitieux d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 dans le cadre de sa Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
La Métropole Rouen Normandie (MRN) s’est engagée sur ce chemin. Dès 2019, elle a validé son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) fixant son plan d’action environnemental sur la période 2020-2025. En parallèle, la Métropole s’est engagée dans le projet européen « Urbenpact -Towards net zero initiative ». Ces plans se déclinent selon deux objectifs principaux : une consommation d’énergie 100% renouvelable en 2040 et un territoire zéro émission nette en 2050. Le secteur industriel de la Métropole étant le secteur le plus émetteur et le plus consommateur d’énergie, la Métropole contribuera à la neutralité carbone par une forte diminution des émissions et de la consommation énergétique de son industrie.
Fiche d'identité du secteur industriel
Le secteur industriel du territoire de la Métropole Rouen Normandie est un secteur dynamique regroupant 17 000 employés travaillant dans 720 établissements. Ce complexe industrialo-portuaire pèse, en 2018, pour 11,8% des emplois du territoire (INSEE) et dégage 2,8M € de richesse. Il s’étend dans des domaines très variés que sont l’automobile, l’agro-alimentaire, la chimie, la pharmacie, les produits métalliques ainsi que la production de papier et de carton – certains secteurs étant plus émetteurs que d’autres. Plus de deux tiers des emplois sont concentrés dans les secteurs suivants (par ordre d’importance) : l’industrie automobile, les industries alimentaires, l’industrie pharmaceutique et la métallurgie.
Ainsi, la Métropole Rouen Normandie a entrepris de se doter d’une stratégie et d’un plan d’actions pour l’atteinte des objectifs de consommation d’énergie 100% renouvelable et de neutralité carbone dans le secteur industriel du territoire. Une ambition de taille puisque l'industrie représente 39% des émissions de gaz à effet de serre de la Métropole, devant le transport routier (29%).
