Mitia Wexler, papa poule

Entré en 2016 ceinture blanche comme simple élève désirant apprendre le self-defense, Mitia Wexler est maintenant ceinture noire et surtout vice-président du Sanjuro nihon taï jitsu.

Devenir père de famille change un homme... Cette nouvelle responsabilité a incité Mitia Wexler à prendre des cours de self-defense, en 2016. “En tant qu’homme, j’ai ressenti le besoin de pouvoir défendre ma famille, explique cet ingénieur du son de 42 ans, originaire de Saint-Pétersbourg, en Russie. Je n’avais aucune connaissance dans ce domaine. En fait, le sport pour moi, c’était surtout le vélo que j’ai pratiqué dans ma jeunesse. Un jour, j’ai trouvé une carte de visite de Sanjuro déposée dans mon quartier. J’ai décidé d’essayer.”
Un essai ? Une révélation ! “J’ai tout de suite aimé l’ambiance, l’approche individualisée, le rapport privilégié entre l’enseignant et son élève. Sanjuro est un petit club très familial, qui se développe en le restant.”
Fondé il y a 20 ans, Sanjuro est un club de nihon taï jitsu, un art martial japonais mixant les percussions du karaté, les clés de l’aïkido et les projections du judo. Autre particularité, les entraînements et les compétitions sont mixtes, ce qui renforce le côté convivial de sa pratique.
Présidé par Laurent Guesdon, qui est également professeur, Sanjuro s’est doté d’un vice-président : Mitia Wexler. “Laurent, c’est le capitaine, celui qui mène le club, prend les grandes décisions. Moi, je suis plutôt chargé de gérer le quotidien, d’informer les adhérents, de tisser des liens, de contacter les institutions, d’animer le site web...”
Élève investi et motivé - il est déjà ceinture noire première dan – Mitia est donc la cheville ouvrière de l’association. “C’est très agréable de sentir que je fédère les gens pour faire vivre et évoluer le club. C’est gratifiant de permettre aux adhérents de venir pratiquer, dans les meilleures conditions, une discipline qui leur plaît. Avec le temps, les liens se tissent, et nous sommes devenus des amis, même si nous venons de milieux sociaux différents.”

Site du Sanhuro niho taï jitsu